La lecture de code n’est pas une tâche simple, des outils de génération de texte par intelligence artificielle peuvent traduire et formuler du code dans vos mots, afin que vous puissiez comprendre le fonctionnement d’un logiciel sans pour autant être un développeur expérimenté.
Le code source est ouvert à l'audit (examen complet). Tous les utilisateurs peuvent facilement repérer des vulnérabilités et erreurs dans le code. Cela permet aux développeurs et contributeurs de corriger rapidement un problème et de fournir une version optimisée du logiciel.
De nombreux développeurs et contributeurs internationaux peuvent travailler simultanément sur le code source, entraînant une intégration rapide de fonctionnalités, des mises à jour régulières et un meilleur contrôle global du logiciel.
Saviez-vous que la communauté Open Source rassemble plus de 95 millions de contributeurs? 💡
Savoir comment un logiciel fonctionne augmente la confiance en sa fiabilité et son intégrité. Pour les entreprises, c’est un atout majeur lorsqu’il s’agit d’intégrer des données confidentielles, en ayant l’assurance que rien ne soit caché.
Les utilisateurs peuvent proposer des modifications et des améliorations au code source, ce qui peut entraîner une innovation plus rapide et plus créative. Ils peuvent également partager des retours d’expériences, leurs connaissances et leur expertise pour aider à résoudre des problèmes complexes ou à développer de nouvelles fonctionnalités.
L’accès à la structure et aux composantes du logiciel, simplifie l’intégration avec d’autres systèmes. Il n’y a pas de limite à l'utilisation des API.
On retrouve derrière ces avantages, des valeurs communes chez les utilisateurs, contributeurs et entreprises du monde Open Source, comme chez Numigi avec nos 4 valeurs fondamentales.
Au-delà de l’aspect technique du logiciel, c’est aussi une approche pour encore mieux répondre à certains besoins spécifiques des entreprises.
De nombreux avantages certes, mais qu’en est-il des inconvénients des solutions Open Source ? 👇

Les inconvénients du logiciel Open Source
Sélectionner les bons logiciels selon des critères précis est primordial pour s'en sortir sans inconvénients.
100% ouvert ne veut pas dire 100% fonctionnel
Bien que le code soit accessible et visible à tous, des failles et des bugs peuvent se trouver dans le code. Il ne faut pas faire d'amalgames : l'accès au code n'assure pas forcément une sécurité totale ou une exemption de problèmes techniques et erreurs.
La formation et la documentation
Certains logiciels proposent une documentation maigre et parfois manquante. Une formation peut parfois s'avérer indispensable. Aussi, il est important d'évaluer le réseau de partenaires locaux pour être en mesure d'avoir un accompagnement local. Certaines solutions ou processus métiers sont contraints à un contexte régional ou une réglementation légale et fiscale.
Les idées reçues et la réputation
Certaines entreprises ou utilisateurs moins sensibles aux technologies Open Source peuvent se fonder un avis sur des fausses croyances. L'idée reçue la plus commune reste que les solutions propriétaires sont plus dignes de confiance que les solutions ouvertes.
-> Une idée paradoxale puisqu'une solution propriétaire garde son code secret et ne propose pas à l'utilisateur de contrôler et personnaliser le logiciel.
Connaître et maîtriser les licences
Bien que la plupart des licences Open Source soient sans contreparties, elles peuvent imposer des obligations légales aux utilisateurs, telles que la distribution de leur propre code source si elles modifient le logiciel Open Source. Les utilisateurs doivent lire attentivement les licences et s'assurer qu'ils sont en mesure de se conformer à leurs termes.
Les 3 licences les plus communes du logiciel Open Source
Quand on parle de logiciels Open Source, il existe différentes licences qui dictent ce que vous pouvez faire avec le code. Chaque licence a ses propres règles et offre différents niveaux de liberté. Pour vous aider, voici un coup d’œil aux trois licences les plus populaires que vous rencontrerez souvent.

1. Licence MIT
Une licence très permissive qui permet aux utilisateurs de faire ce qu'ils veulent du code source, y compris une utilisation commerciale, la modification et la distribution sans obligation de partager leurs modifications ou de fournir une licence similaire pour leur propre travail.
2. Licence Apache
Également permissive, la licence Apache permet aux utilisateurs d’en faire une utilisation commerciale. Toutefois, elle exige que les utilisateurs incluent une copie de la licence dans toutes les distributions du logiciel et attribuent le crédit aux auteurs originaux.
3. Licence GNU GPL (General Public License)
Moins permissive que les licences précédentes, la GPL exige que toute modification ou distribution du code source soit également publiée sous la même licence GPL. Elle est souvent utilisée pour les projets Open Source qui visent à promouvoir la liberté et l’équité dans le développement de logiciels.
Il existe d'autres licences Open Source, chacune avec ses propres termes et conditions. Les trois mentionnées ici sont parmi les plus courantes et les plus utilisées dans le monde du développement Open Source.
Les différences entre un logiciel Open Source et un logiciel libre
La fondation du logiciel libre soulève des différences entre l’approche du logiciel libre et celle du logiciel Open Source, ce qui en fait 2 termes distincts depuis plusieurs années.
Cela a également mené à la naissance de 2 institutions différentes:
-
La fondation du logiciel libre (Free Software Foundation ou FSF)
Bien que de nombreuses valeurs soient similaires entre ces 2 institutions, il y a des critères de sélection et surtout une orientation et idéologie qui est propre à chacun.
Le logiciel libre vise à garantir la liberté de l'utilisateur, tandis que le logiciel Open Source met plutôt l'accent sur les avantages pratiques et techniques de la solution.
Qu’est-ce qu’un logiciel libre?
Le logiciel libre est un mouvement social, depuis 1983, centré sur les questions éthiques et les droits des utilisateurs, garantissant que les utilisateurs ont le contrôle sur les logiciels qu'ils utilisent. Ce mouvement accorde l’importance aux libertés des utilisateurs, c’est-à-dire, le droit d'exécuter, d'étudier, de modifier et de distribuer le logiciel. Ces droits sont régis par des licences libres, approuvées par la fondation du logiciel libre. La licence libre la plus populaire actuellement est la licence GPL.
GIMP, un logiciel de retouche d’image et GNU/Linux, un système d’exploitation sont 2 exemples de logiciels libres. D’ailleurs, la FSF soutient le développement de l’OS Linux depuis ses débuts.
À noter que toutes les licences libres sont Open Source.
Qu’est-ce que l’approche Open Source?
L’Open Source est une approche qui a vu le jour en 1998, par une partie de la communauté du logiciel libre. Cette partie de la communauté a fait évoluer les valeurs et idéologies du mouvement libre vers quelque chose de différent. Aujourd’hui, l’Open Source met l'accent sur la transparence et l’importance de la disponibilité du code source pour l'inspection et la modification. Et valorise la collaboration pour l'innovation et la fiabilité grâce au développement ouvert. Les droits sont régis par des licences approuvées par l'Open Source Initiative (OSI), comme les licences Open Source permissives MIT et Apache.
Il existe plus de 80 licences Open Source. La majorité de ces licences respectent les exigences du logiciel libre, bien que certaines peuvent faire exception.
MySQL, un système de gestion de bases de données relationnelles, est un exemple de logiciel Open Source dont la licence n’est pas considérée libre par la fondation du logiciel libre.
À noter que toutes les licences Open Source ne sont pas libres.
En résumé
Bien que le logiciel libre et le logiciel Open Source partagent des éléments communs, leurs idéologies et leurs licences diffèrent. Connaître ces distinctions permet de mieux comprendre le monde logiciel libre et ouvert. Pour aller encore plus loin, Richard Stallman, initiateur du mouvement du logiciel libre et du projet GNU, a écrit un article mettant en lumière les différences entre le libre et l’Open Source.
Les 3 différents types de logiciels
Il existe plusieurs types de logiciels, chacun avec ses propres caractéristiques et usages. Voici 3 grands types de logiciels, en passant des programmes propriétaires aux logiciels commerciaux et gratuits.

1. Les logiciels propriétaires
Dans ce modèle, le code de la solution est privé et fermé, d’où son nom : propriétaire. C’est l’inverse d’une solution au code libre et ouvert (Open Source).
Un logiciel propriétaire conserve tous les droits d’auteur sur le code source et ne le rend pas disponible pour modification ou distribution publique.
Le développeur ou l'entreprise créent ces logiciels dans leur propre intérêt, sans intention de les distribuer librement ou de les modifier par d’autres développeurs.
Les entreprises choisissant cette approche ont pour objectif de garder leur code source secret pour protéger leurs intérêts commerciaux et maintenir un avantage concurrentiel.
Ces logiciels peuvent être parfois gratuits, mais sont souvent vendus sous forme de licences d'utilisation, avec des frais initiaux ou des frais récurrents pour l'accès aux mises à jour et au support technique.
Par exemple, le système d’exploitation Windows, les suites Google Workspace, Microsoft Office, Adobe.
2. Les logiciels commerciaux
Les logiciels commerciaux sont développés par des entreprises ou des particuliers dans le but de générer des revenus. Dans ce modèle, le code peut autant être 100% Open Source, partiellement Open Source (
Open Core), que 100% propriétaire.
L’objectif principal de ce logiciel est de générer des bénéfices pour le développeur ou l'entreprise.
2.1 Semi payants (Freemium)
Ces logiciels offrent des fonctionnalités de base gratuitement, avec des fonctionnalités supplémentaires payantes. C’est à dire que gratuitement vous avez accès à une partie des fonctionnalités mais qu’il faut payer pour l’accès à la totalité du logiciel.
Certains de ces logiciels basées sur ce modèle peuvent manquer d’intégrité avec des fonctionnalités de plus en plus limitées, forçant les utilisateurs à payer une somme de plus en plus conséquente pour des fonctionnalités autrefois gratuites.
2.2 Payants
Ils peuvent être vendus sous forme de licences d'utilisation, avec des frais initiaux ou des frais récurrents pour l'accès aux mises à jour et au support technique.
Par exemple, la plateforme e-commerce
Shopify, la solution comptable
Acomba, SAP.
3. Les logiciels gratuits
Dans ce modèle aussi, le code peut autant être Open Source que propriétaire. Pour faire partie de cette catégorie, l’ensemble des fonctionnalités du logiciel doivent être disponibles gratuitement.
Généralement, ces logiciels gratuits sont régis par une licence libre comme on parlait plus haut.
Conclusion
Faire le choix de solutions Open Source pour son entreprise, c’est aussi avoir la volonté de maîtriser ses données confidentielles, de mieux assimiler les solutions utilisées, et de bénéficier d’un accompagnement de proximité avec des intégrateurs locaux. C'est aussi mieux investir les ressources financières de son entreprise, par exemple, en favorisant la transformation numérique ou en finançant des formations, plutôt que dans des frais de licences pour des logiciels commerciaux.
Maintenant, vous savez qu’un logiciel Open Source n’est pas nécessairement gratuit!
Grâce aux explications précédentes, vous comprenez les différents types de logiciels. 💡